Nasser Lajili

Bienvenue sur mon blog personnel ! Ce blog est un espace où je partage mon point de vue sur l’actualité, les sujets de société, et les thèmes qui rythment notre quotidien. Ici, je donne libre cours à mes réflexions, mes ressentis et mes analyses, toujours dans une optique d’échanger et de dialoguer avec vous. Que ce soit pour explorer des faits marquants, aborder des questions essentielles ou simplement réfléchir ensemble, je vous invite à plonger dans mes articles et à partager vos propres perspectives. Ce blog, c’est avant tout un lieu de rencontre entre idées et opinions. Merci de me lire, et n’hésitez pas à participer à cette aventure en laissant vos commentaires et vos impressions !

La violence silencieuse de l’abandon

Je partage cette vidéo parce qu’elle me laisse un goût amer.
On y voit un homme de 90 ans, épuisé, angoissé, qui arrive à l’hôpital en espérant être soigné.
Face à lui, une infirmière qui, la voix brisée, lui dit :
« Ce n’est pas que je ne veux pas… mais je ne peux pas. »

Cette scène est bouleversante, mais ce qui m’inquiète encore plus, c’est ce qu’elle raconte de notre pays.
Ce n’est pas une erreur individuelle.
Ce n’est pas une mauvaise journée.
C’est le résultat d’années de choix politiques, de réformes successives, de restrictions budgétaires qui ont peu à peu asphyxié notre système hospitalier.

On parle souvent de violence dans notre société, celle qui se voit, celle qui éclate dans la rue.
Mais il existe aussi une violence plus discrète, plus froide, celle des institutions qui n’ont plus les moyens d’accomplir leur mission.
Celle des politiques publiques qui, petit à petit, ont démantelé des services essentiels.
Celle qui oblige une infirmière à renvoyer un homme de 90 ans faute de lit.

Et je m’interroge, avec une inquiétude profonde,
Comment en est-on arrivé à considérer cela comme inévitable ?
Comment accepter que l’hôpital ce lieu qui devrait être un refuge devienne un endroit où l’on doit refuser des personnes vulnérables ?
Comment exiger de nos soignants qu’ils portent seuls les conséquences de décisions prises bien au-dessus d’eux ?

Ce n’est pas un coup de colère.
C’est une prise de conscience.
Un malaise, une inquiétude, un refus de détourner le regard.
Parce que si nous ne questionnons pas les choix politiques qui ont conduit à cette situation, si nous ne défendons pas un système de santé solide et humain, alors des scènes comme celle-ci deviendront notre quotidien.

Laisser un commentaire