
Je l’ai déjà dit. Je le répète. Et je le répéterai encore, jusqu’à ce que cesse l’extermination du peuple palestinien.
Il y a 24 heures, 5 journalistes ont été tués. Pas sur un champ de bataille mais parce qu’ils témoignaient. À #Gaza, on extermine des familles entières, on tue des enfants, on réduit au silence ceux qui racontent la vérité. Et le monde regarde. Et le monde se tait.
Ce silence n’est pas de la neutralité. C’est de la complicité.
L’Histoire retiendra les crimes, mais aussi les noms de ceux qui ont fermé les yeux.
Ce qui se passe à Gaza redéfinit l’image du monde, et ce que les futures générations retiendront de nous. Jamais, depuis soixante-dix ans, nous n’avons vu un massacre aussi violent, aussi direct, diffusé sous nos yeux, sur nos écrans, avec le mutisme glaçant de ceux qui prétendent défendre l’humanité et les droits de l’homme.
Et au-delà des corps brisés, il y a les esprits détruits. Des enfants qui n’ont connu que les murs, les checkpoints, les bombardements, l’apartheid, la colonisation et la confiscation des maisons. Une vie entière sans horizon. Combien de générations devront encore grandir dans l’injustice avant que cela cesse ?
Qui aurait pu penser qu’un jour, nous jetterions depuis les avions de la nourriture aux habitants de Gaza, comme s’ils étaient des animaux ? Et que ces parachutes, censés sauver, puissent aussi tuer en s’écrasant sur des êtres humains ? Voilà jusqu’où l’inhumanité a été normalisée.
Aucune idéologie, aucune armée, aucun État ne peut effacer un peuple sans que l’humanité elle-même ne disparaisse un peu plus. Les responsables et ceux qui les couvrent devront répondre devant la justice internationale.
Tant que les bombes tombent, tant que les voix sont étouffées, nous avons le devoir de parler. Parce qu’à Gaza, ce n’est pas seulement un peuple qu’on tente de tuer : c’est la vérité, la mémoire, et notre humanité.
@à la une

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