
Ce soir, un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Israël et le Hamas. Hamdoulilah. Pourtant, mon cœur est lourd et mes mots ne suffiront jamais à exprimer l’immensité de la douleur. Je voudrais adresser un pardon sincère au peuple palestinien, à vous qui avez enduré l’indicible, à vous qui avez subi la plus grande barbarie de notre siècle, étalée sur 467 jours. Plus de 46 500 vies arrachées, plus de 110 000 blessés – des chiffres froids qui ne capturent pas la chaleur des vies brisées, des familles détruites, des âmes éteintes.
Et pendant tout ce temps, les dirigeants du monde ont détourné le regard. Beaucoup ont même osé légitimer cet enfer, trouvant dans leur inhumanité une justification à l’injustifiable : tuer femmes, hommes, et enfants innocents. Leurs décisions auront des conséquences immenses, des cicatrices profondes sur les générations futures. Ces responsables politiques devront, un jour, répondre de leurs actes, car l’Histoire finira toujours par rattraper les complices du sang versé.
Mais après ce cessez-le-feu, que restera-t-il pour Gaza ? Comment les Gazaouis pourront-ils envisager l’avenir dans un monde qui les a abandonnés durant 467 jours de bombardements incessants ? Chaque famille à Gaza porte désormais le poids de la perte, ayant vu disparaître un être cher. Les cicatrices de cet acharnement sont indélébiles – elles marqueront les corps, les cœurs, et les esprits à jamais.
Que Dieu préserve ces âmes meurtries et leur donne la force de survivre à l’insurmontable. Mais la vie, elle, ne sera plus jamais la même.

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