À l’heure où tout est en déconstruction, les identités dénoncées !
À l’heure où les citoyens sont divisés, les vaccinés contre les non-vaccinés, la majorité contre les minorités, les français de souche versus les français de cœur, les femmes contre les hommes !
À l’heure où les genres sont brouillés, les espèces niées, les différences abhorrées, la réalité exécrée, les rêves condamnés, l’espérance étouffée, la liberté mise en résidence surveillée !
À l’heure où certains parlent de mourir dans la dignité pour couvrir l’infâme euthanasie, du voile de l’hypocrite apitoiement !
À l’heure où chacun creuse une tranchée, un mur pour se protéger de l’altérité !
À l’heure où j’ai peur de dire mon amour à ma bien-aimée sans risque d’être fiché au répertoire des mâles maudits, voués aux gémonies de la convenable pensée !
À l’heure où l’amour peut être immolé, à l’hôtel hystérique d’une idéologie radicalisée.
Comment rendre hommage à son épouse ?
Notamment, lorsqu’elle consacre toutes ses forces à apporter la meilleure éducation à nos enfants. Une femme force chaque jour mon admiration, elle a ce don d’organiser la vie quotidienne. Elle fait de la routine un voyage délicieux tissé au fil des jours. La lourde responsabilité sur les épaules, elle se tient droite et elle trouve les ressources d’une douce affection donnée aux enfants. Je la regarde émerveillé et je me plonge dans mes souvenirs ; je revoie ma mère et nous, ses six enfants : les difficultés d’une vie extirpée des bidonvilles, les pieds embourbés dans la boue d’une époque trouble.
Un fils se confie à son père, un gamin livre un secret à sa maman, des parents s’inquiètent chaque seconde pour leurs enfants. La famille, douce famille, ce foyer protecteur et intime, cet écrin en lequel toute notre existence repose, dans la paix fragile de l’instant.


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