Nasser Lajili

Bienvenue sur mon blog personnel ! Ce blog est un espace où je partage mon point de vue sur l’actualité, les sujets de société, et les thèmes qui rythment notre quotidien. Ici, je donne libre cours à mes réflexions, mes ressentis et mes analyses, toujours dans une optique d’échanger et de dialoguer avec vous. Que ce soit pour explorer des faits marquants, aborder des questions essentielles ou simplement réfléchir ensemble, je vous invite à plonger dans mes articles et à partager vos propres perspectives. Ce blog, c’est avant tout un lieu de rencontre entre idées et opinions. Merci de me lire, et n’hésitez pas à participer à cette aventure en laissant vos commentaires et vos impressions !

Lettre au petit Omar

Lettre au Petit Omar,

Rappelle-toi  petit Omar. Il pleuvait sans cesse sur Gaza ce jour-là
Et tu vivais souriant, épanoui ravi, un enfant
Sous les bombes. Rappelle-toi petit Omar !
Il pleuvait sans cesse sur Gaza et je t’ai croisé en image
Toi, bébé et blessé et moi je pleurais de tristesse
Rappelle-toi petit Omar
Toi que je ne connaissais pas, toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi ! Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas ! Une bombe d’un avion s’abattait
Et elle a crié la haine
Petit Omar ! Et tu as survécu sous les décombres
Abimé, par un raid immonde, et tu as été jeté dans les ruines
Rappelle-toi cela Petit Omar
Et ne m’en veux pas si je te tutoie, je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment, même si je ne les connais pas
Rappelle-toi petit Omar ! N’oublie pas ! Ce déchainement de feu
Sur ton visage heureux, sur cette ville meurtrie
Cette avalanche d’acier sur ton quartier
Oh petit Omar
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant, sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et ceux que tu aurais aimés tendrement
Sont-ils morts disparus ou bien encore vivant
Oh Petit Omar
Il pleut sans cesse sur Gaza, comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage, de fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent au fil de l’horreur suprême
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Gaza
Qui reste pareille
Qui reste debout.

 Nasser Lajili  inspiré  par Jacques Prévert(de Barbara).

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