
« Combien aimeraient vivre leurs rêves la nuit et dormir la journée pour oublier cette vie de cauchemar ? » Cette question existentielle est tirée du recueil de pensées intitulé « Maux de banlieue » de Nadir Kahia.
La période des vacances nous offre un peu de répit et j’en profite pour ressortir quelques livres et je suis tombé sur ce recueil, sa relecture m’a fait un bien doux et agréable. L’auteur nous promène à travers la banlieue baignée dans la lumière des mots. Quoiqu’il nous confronte à la brutalité d’une réalité quotidienne, il protège notre fragilité et nous enrobe de l’écrin d’une poésie réaliste qu’il couche en prose simple et tendre à l’infini.
Ce petit dictionnaire des lieux bannis équipe notre esprit de la terminologie de la vie, il pose chaque mot telle la marche d’un escalier torsadé et plonge notre regard dans un vertige de clarté. Nadir Kahia se défend d’être un écrivain, cet explorateur de sentiments ce voyageur des joies et des peines est un acteur du réel qui se bat contre les préjugés, pour mettre en évidence les qualités bouillonnantes d’un territoire abandonné, mais que la providence des forces populaires a adopté.
Je conseille aux jeunes gens de se plonger dans la lecture de ce recueil et découvrir ce que les mots offrent de liberté. Les mots sont une gourmandise qui caresse notre palais et comme le fil des jours, ils sont le plus merveilleux des voyages.
#Gennevilliers

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