Je tiens à souhaiter au grand jour, un « Aïd Moubarak » à tous les musulmans. Que la joie et la prospérité viennent coucher sur les chemins de la paix les parfums subtils de la solidarité et les essences primordiales de la convivialité. Que chacun comprenne les enjeux d’une vie apaisée sous l’œil protecteur du plus noble des respects.
En ce jour de fête, on voit beaucoup de maires se précipiter dans les mosquées afin de demander audience aux musulmans rassemblés pour les assurer en catimini, à l’abri des regards de toute leur amitié et de leur soutien. Ceux-là mêmes qui font tout pour entraver les musulmans dans leur pratique religieuse viennent leur faire des courbettes électorales, au nom d’une laïcité dévoyée. La propagande a des raisons que la raison ignore.
On rencontre même dans les conseils qui administrent les mosquées des élus locaux qui servent de relais au désir de main mise sur l’électorat des mosquées. Ce commerce indécent est celui des politiciens qui acceptent des compromis avec les responsables d’associations cultuelles et culturelles pour préempter les voix des fidèles ou des adhérents, contre quelques avantages dans le cadre d’un clientélisme auquel certains donnent le nom de réseau. Cette sauce politicienne a le goût âpre de l’hypocrisie dont la laideur revêt aux oreilles averties un accent d’indigence et de sauvage infamie.