Nasser Lajili

Bienvenue sur mon blog personnel ! Ce blog est un espace où je partage mon point de vue sur l’actualité, les sujets de société, et les thèmes qui rythment notre quotidien. Ici, je donne libre cours à mes réflexions, mes ressentis et mes analyses, toujours dans une optique d’échanger et de dialoguer avec vous. Que ce soit pour explorer des faits marquants, aborder des questions essentielles ou simplement réfléchir ensemble, je vous invite à plonger dans mes articles et à partager vos propres perspectives. Ce blog, c’est avant tout un lieu de rencontre entre idées et opinions. Merci de me lire, et n’hésitez pas à participer à cette aventure en laissant vos commentaires et vos impressions !

Un homme vit une couleuvre

Un homme vit une couleuvre :
Ah ! Méchante dit-il, je m’en faire une œuvre agréable à tout l’univers.
Tout le monde connaît cette fable de La Fontaine et bien, j’ai vécu cette expérience de prendre un serpent dans mes mains et miracle, je n’ai pas découvert le symbole des ingrats, mais plutôt un animal à sang froid, un bel animal aux chaudes couleurs de l’été. La nature est faite de beauté frappée des mythes des anciens, car depuis toujours l’animal accompagne l’homme dans son histoire. Ce serpent des blés, c’est avec une certaine appréhension et même une trouille bien dissimulée que je l’ai approché. Claire qui s’occupe du reptile depuis des années me l’a présenté. Elle m’a permis de faire sa connaissance. Ainsi, j’ai surmonté tous les préjugés sur l’animal rampant. Les Chinois disent que l’expérience ne retrace, hélas que le chemin parcouru. Et bien hier, j’ai fait l’expérience d’une rencontre d’un autre type. J’ai redécouvert que lorsque nous faisons l’effort, d’aller vers l’autre, fût-il l’horrible serpent, de lui accorder notre attention, de le regarder comme il se présente à nous, alors se produit ce miracle de la rencontre. Bien que je voue une détestation et une révulsion à toute son espèce, un serpent aux couleurs des blés a gagné mon estime, car j’ai trouvé la force et le temps pour le connaître autrement, qu’à travers les médisances que répandent les semeurs de séditions. Ceux-là pensent que l’autre, l’inconnu aux couleurs du soleil ne mérite qu’un seul sort, celui de notre haine. La haine est le masque que prend la peur face à l’inconnu. Notre main qui peut frapper au visage caresse avec tendresse toutes les sortes de pelages. La Fontaine dit qu’il fait parler les animaux pour instruire les hommes, je puis dire que même silencieux, ils ont beaucoup à nous apprendre. Oui, bonnes gens ! Il existe au moins un serpent très, mais alors très sympa.

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